C’est en ce dernier jour de novembre que j’ai décidé de me remettre derrière mon clavier. Ce mois de novembre restera à jamais gravé dans nos mémoires, et ce malheureusement pour de mauvaises raisons.
Les événements du 13 novembre furent les plus abominables que nous vivions en l’espace d’un an. Après ce qu’il s’est passé à Charlie Hebdo, nous pensions tous être à l’abri « du pire », que d’autres actes horribles, comme ceux qui ont pris la vie à 130 personnes, 130 femmes et hommes, 130 pères ou mères de familles, fils ou filles, maris ou femmes, amis(es) ou connaissances.
Toutes ces âmes prise alors que la vie venait à peine de débuter pour eux. Comment ne pas être touché et affecté par une telle tragédie ?
Peut être en gardant espoir, en se rendant compte que la vie ne tient qu’à un fil et qu’il faut en profiter malgré tout, qu’il faut continuer à faire comme si de rien n’était et se dire » ça n’arrive qu’aux autres « ?
La réponse n’est pas là malheureusement. Le 13 novembre, c’est un emblème qui fût frappé, un monument, et ce sont toutes les personnes qui aiment et respirent ce monument qui furent touchées.
Paris est le symbole de la démocratie et du savoir vivre, ce savoir à la française qui est adulé et connu par toutes et tous.
Comment répondre à une attaque perpétrée contre cette ville et ces habitants, venant des quatre coins du monde pour les richesses et la culture qu’elle offre ?
Tout simplement en continuant à prôner cette richesse, ce symbole, en adulant cette ville qu’on chérit tous un peu au fond de nous.
Je sais que ce que je dis est redondant, que vous l’avez tous entendu et lu des centaines de fois parce qu’on a tous en nous ce penchant sadique de rester scotcher aux informations quand ce genre de catastrophes arrivent.
Mais comme tout un chacun, j’avais besoin de mettre des mots sur mon ressenti, de sortir de ma torpeur et de me reprendre en main. Car non, je ne céderai plus à la peur, à la peur des autres, de prendre les transports, de sortir de chez moi ou même de vivre.
Cet article est en quelque sorte ma façon de reprendre goût à l’avenir, celui où l’on verra nos enfants, frères et sœurs, parents et amis, grandir et évoluer dans un monde meilleur, une sorte d’utopie en laquelle nous voulons croire.
Alors voilà, ces mots sont pour toi, Paris, parisiens, parisiennes. Car on ne sait jamais ce qui va nous arriver et que la vie est une offrande, profitez en tant que vous le pouvez, dites à ceux qui vous entourent ce que vous ressentez, notamment car ces personnes qui sont partis trop vite n’ont pas eu cette chance.
A toutes les victimes du 13 novembre 2015, on ne vous oublie pas.
Doun’s.
Pour ceux qui se demandent:
Pull: Promod
Chemise: Pimkie
Jean: Forever 21
Bottines: Pull&Bear
Montre: Daniel Wellington